Poste actuel
Expert indépendant
Coach de l’équipe PRO du Lille Métropole Tennis de Table
Région
Hauts-de-France
INTERVIEW
À quel âge et dans quel club/contexte as-tu commencé le Ping ?
J’ai débuté le tennis de table en club avec un groupe d’amis à 13 ans à l’ASC Lisieux, avec Michel Burette comme coach qui m’a beaucoup inspiré. C’est un sport que je pratiquais à l’école avec mes copains, à la maison des jeunes et de la culture une fois par semaine, et à la suite d’une blessure au foot la grande aventure a commencé ! J’étais très sportif, grâce à ma mère, et j’ai tout de suite adoré le Ping, ce sport si complexe qui combine les aspects individuel et collectif.
Quand as-tu commencé à entrainer et qu’est ce qui t’a incité à choisir cette voie ?
J’ai débuté dans l’encadrement à l’âge de 17 ans, j’ai toujours voulu devenir entraîneur professionnel. Je voulais comprendre mon sport et penser un système de développement des athlètes. J’ai combiné le côté joueur et entraîneur pendant 20 ans.
Qu’est ce qui te passionne dans ce métier ?
J’adore être challengé par des personnalités différentes et devoir m’adapter, trouver la clef pour bien fonctionner avec un joueur, accompagner son développement et les voir s’épanouir, s’émanciper. Enfin, je suis un compétiteur acharné, je veux me battre et partager des victoires avec eux, sentir ce boost d’adrénaline euphorisant.
Quelles qualités vas-tu rechercher chez un joueur ?
La passion, qu’il croit en ses talents et qu’il ose tracer sa propre route.
Qu’est ce qui te plait chez Butterfly ?
Butterfly est synonyme depuis toujours de qualité et d’excellence. J’apprécie aussi tout particulièrement la compétence et la franchise de Christophe.
Quel conseil donnerais-tu à un(e) entraineur qui débute ?
Je l’inviterais à être curieux, de s’intéresser à des livres en rapport avec le Ping ou encore la psychologie, les sciences ou le management. De voyager, d’aller voir comment s’entraînent les athlètes dans les pays ayant une forte culture pongiste pour toujours évoluer, progresser et se remettre en cause, comme nous le demandons aux joueurs. Je lui conseillerai de travailler en cocréation avec les sportifs, de les écouter, de les comprendre en tant que personne et de partir de leurs qualités et de ce qu’ils aiment pour construire ensemble un jeu gagnant. Enfin, je lui dirais de ne pas oublier de kiffer. Nous sommes passionnés, privilégiés, bien sûr rien n’est simple mais passer une vie à jouer y’a pire quand même !