Au terme d’une rencontre aller-retour exceptionnelle grâce au spectacle proposé, l’intensité mise par les joueurs et sa fin épique, le Borussia Düsseldorf éliminent les favoris de la compétition et se qualifient pour la 11e finale de Ligue des Champions de leur histoire. Ils tenteront de décrocher leur 7e sacre européen face à une autre équipe allemande, le FC Saarbrücken TT, qui s’est imposé dans l’autre demi-finale face à Mühlhausen.
Une demi-finale retour au scénario Hollywoodien
C’était la finale avant l’heure entre les deux clubs allemands de Neu-Ulm et du Borussia Düsseldorf, deux favoris sur le papier pour la victoire finale. Les deux clubs confondus comptent 6 joueurs sponsorisés par la marque au papillon : Lin Yun-Ju, Dimitrij Ovtcharov, Timo Boll, Anton Kallberg, Dang Qiu et Tomokazu Harimoto. Au match aller, les deux équipes s’étaient quittées sur un score de 3 à 2 à l’avantage de Neu-Ulm, qui avait donc pris une option sur la qualification. Mais le Borussia, cette fois-ci à domicile, comptait bien renverser la vapeur.
À l’entame de cette rencontre, Anton Källberg a directement mis son équipe sur de bons rails en s’imposant une nouvelle fois contre Dimitrij Ovtcharov. Puis, Dang Qiu, contrairement au match aller, a battu le Japonais Tomokazu Harimoto après cinq manches très disputées.
Dès le 3e match, Timo Boll aurait pu sceller la victoire de Düsseldorf mais l’histoire était écrite : cette rencontre ne pouvait se terminer que sur un scénario dramatique ! Bien que l’Allemand ait eu cinq balles de matchs lors de la 4e manche, il n’a pas réussi à conclure. Le jeune Suédois Truls Möregardh, revenu des enfers, parvient à arracher cette victoire in extremis et réduit le score à 2-1 pour les locaux. Et durant le 4e match, une nouvelle fois sous-haute tension, Källberg a manqué un peu de chance et, cette fois-ci, Harimoto s’impose à la belle. Les deux clubs désormais à égalité, le sort du Borussia reposait sur les épaules de leur champion d’Europe en titre. Si Dang Qiu remportait son match, les équipes allaient devoir se départager grâce à un Golden match inédit. Dans le cas contraire, c’est Neu-Ulm qui validait son billet pour la grande finale.
Finalement, pour la première fois de la rencontre, le pensionnaire de Düsseldorf n’a pas eu besoin de cinq sets pour battre son coéquipier en sélection, Dimitrij Ovtcharov.
De ce fait, pour la première fois dans l’histoire de la Ligue des champions, cette demi-finale est partie en prolongation avec le Golden Match. Son principe est simple : jusqu’à trois matchs sont joués, chacun d’un set unique. La première équipe qui remporte deux sets gagne la rencontre. À cet exercice, ce sont les joueurs du Borussia qui ont été les plus forts, Källberg s’imposant 13-11 face à Harimoto suivi par Dang Qiu s’offrant le vice-champion du monde Möregardh 11-8 : Le Borussia Düsseldorf s’est donc qualifié pour la finale de la Ligue des champions au terme d’une soirée qui restera définitivement dans les annales !
Pauline Chasselin et Metz qualifiés pour la finale
Battu 3-2 au match aller, Metz a renversé la vapeur face à Linz au match retour grâce notamment à une Pauline Chasselin des grands soirs et s’est qualifié pour la grande finale de la ligue des champions féminine, une première dans l’histoire du club. À l’image de la demi-finale messieurs entre Neu-Ulm et Düsseldorf, les deux clubs ont eux aussi dû se départager au Golden Match. Dans le camp adverse, la performance de la championne d’Europe Sofia Polcanova est à mettre en valeur puisque l’Autrichienne a maintenu les espoirs des siennes en marquant les deux points pour son équipe, malheureusement insuffisants.
Crédit photo : Borussia Düsseldorf
